
Notre ferme apicole est d’abord le fruit du travail passionné d’Hervé depuis 1987.
En 2017 il a souhaité partir à la retraite et céder sa ferme à quelqu’un qui ait à cœur de poursuivre et développer l’activité avec la même authenticité, le même respect de l’abeille.
Emmanuel a repris la ferme et ses 600 ruches, avec l’aide d’Hervé qui l’a accompagné la 1ère année pour lui transmettre son précieux savoir-faire.
A 28 ans, parisien diplômé d’école de commerce, Emmanuel a fait le pari de tout quitter pour reprendre la ferme apicole d’Hervé.
D’un caractère très entier, il avait besoin d’une aventure radicale et pleine de sens, d’un projet dans lequel il puisse dépenser toute son énergie et s’investir à fond pour une belle cause.
Au fur et à mesure de ses recherches et rencontres il a été séduit par l’apiculture, et conquis par l’exploitation d’Hervé.
Il fut fasciné par la ruche : les abeilles qui travaillent méthodiquement à la conception de la substance parmi les plus précieuses de la nature; l’organisation époustouflante de la ruche et tous ses habitants; le processus de production du miel.
Il fut aussi rapidement convaincu qu’il restait beaucoup à faire pour le secteur de l’apiculture, aussi bien pour le soin des abeilles que pour la valorisation du miel :
1. Parce que nous importons en France les deux tiers du miel que nous consommons
2. Parce que le marché du miel est principalement partagé entre a) des petits apiculteurs locaux et artisanaux (max 500 ruches) qui vendent leur miel en fut ou sur des marchés, et b) des conditionneurs qui achètent des futs de miel (souvent à l’étranger), mettent en pot et revendent le miel en GMS de façon presque industrielle ; laissant ainsi la place à des apiculteurs artisanaux de taille intermédiaire.
3. Enfin parce que les abeilles sont essentielles pour l’environnement et que leur nombre a nettement régressé en France pendant des dizaines d’années.
Fort de ces convictions, Emmanuel a réussi à convaincre les banques malgré sa méconnaissance des techniques apicoles, et est venu s’installer en Saône et Loire avec sa famille pour reprendre la ferme apicole.
Aujourd’hui nous gérons plus de 2000 ruches et continuons ardemment à développer l’activité.

